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UN PAYS : LE HAUT ROUERGUE |
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Vous trouverez dans cette rubrique toutes les dernières actualités concernant le Pays, ainsi qu'une revue de presse. |
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Entraygues : Signature du contrat de pays |
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« Valoriser nos richesses patrimoniales, promouvoir note identité et nos traditions, maintenir les hommes et les activités sur le territoire en s'appuyant sur un juste équilibre et une complémentarité », ainsi résume le projet de pays, en introduction de l'assemblée, par Jean-Claude Luche, avant de donner la parole à divers intervenants au nom de groupes de travail qui ont travaillé en commission associant élus et socio-professionnels, pour écrire la charte de développement du pays Haut-Rouergue.
Jean Laurens président de la chambre d'Agriculture intervenant pour l'inter-consulaire aussi, insistait sur la réussite par la qualité des produits, le professionnalisme, l'ouverture sur l'extérieur et la complémentarité en citant plusieurs exemples. Jean Valadier soulignait la chance pour le Haut-Rouergue de signer ce contrat qui était une étape pour un certain nombre d'engagements et précisait qu'il ne pouvait pas y avoir de développement touristique s'il n'y avait pas d'activité agricole à côté et insistait aussi sur le fait qu'il fallait de la « solidarité active à maintenir entre les actions », « prendre en compte le cadastre de l'économie », et concluait par « un produit, un objet, une race, c'est toujours le résultat d'une action, d'un homme, une chance pour le Haut-Rouergue ».
André Dujols pur la Chambre de Métiers et de l'artisanat souhaitait le maintien des services de proximité et que les animateurs de pays détectent et informent les porteurs de projets. Bernard Cayzac souhaitait l'intégration du tourisme dans le développement économique et développait les missions, le tourisme et les aides, sans oublier le festival rando qui a permis d'apprendre à travailler ensemble et concluait par le souhait d'un développement d'un tourisme équitable. Gilbert Cayron parla lu aussi de tous ces éléments auxquels il rajoutait la Culture. Tous les intervenants marquaient leur volonté de développer l'attractivité du territoire Haut-Rouergue et Jean Puech, avant de signer officiellement ce contrat, souhaitait à tous qu'il fallait de l'ambition et être des acteurs de ce pays regroupant tous les cantons du Nord-Aveyron.
Bulletin d'Espalion
Le 14 janvier 2004
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Le département signe avec le pays du Haut Rouergue |
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Jean Puech en a profité pour clarifier sa position et évoquer la 88
Les pays tiennent en quelque sorte le haut du pavé en cette fin d'année 2003. Et hier, c'était le Pays du Haut Rouergue qui était en vedette. Chère à Jean-Claude Luche, et regroupant pas moins de 62 communes, cette entité territoriale signait, à Entraygues, un contrat particulier de développement territorial.
Cette signature avait lieu dans le gymnase de la commune, mais la partie ne s'avérait pas vraiment sportive. En fait, on était plutôt dans l'euphorie d'après match. Jean Puech pouvait ainsi continuer à marteler que le Conseil général contractualisait avec tout le monde sur le département. La pique s'adressait bien évidemment, à l'agglomération de Rodez, le président du conseil général ajoutant : « Bien sûr que nous contractualiserons Rodez. Et ce ne sera pas nouveau, nous l'avons toujours fait. Certaines choses doivent simplement être précisées entre pays et agglomération, afin que cette portion de territoire ne se trouve pas sous deux robinets à la fois ».
De fait, le département est pratiquement couvert dans sa totalité pour ce qui est des partenariats avec le Conseil général : avec les pays des Grands Causses, les Monts et Lacs du Lévézou, l'Ouest-Aveyron promis pour bientôt, Marcillac-Vallon et Ségala vivant qui sont traités pour l'instant en bassins d'activités. Et, dons, le pays du Haut Rouergue en Aveyron (intitulé exact) qui va du canton de Laissac jusqu'à celui de Mur-de-Barrez (onze cantons en tout). Il est d'ailleurs piquant de remarquer que le canton avait été refusé par la Cradt (Commission régionale à l'aménagement du territoire), alors même qu'il est accepté aujourd'hui. Commentaire laconique, et dons sans triomphalisme, de Jean Puech : « Les choses évoluent. Je n'en dirait pas plus ».
Le pays du Haut Rouergue, en tout cas, a déjà des projets pour les dix ans qui viennent. Projets qui, selon Jean-Claude Luche, vont tenir en trois enjeux majeurs : « Valoriser nos richesses patrimoniales, promouvoir notre identité et nos traditions, maintenir les hommes et les activités sur le territoire en s'appuyant sur un juste équilibre et sur une vraie complémentarité » .
On peut noter que la couverture territoriale de ce pays recouvre exactement celle du programme « Leader plus » qui lui a permis de recevoir des crédits européens. Ce qui, par parenthèses, fait dire à Jean Puech : « Certains voulaient nous démontrer qu'il ne pouvait y avoir de crédits européens sans entrée territoriale. C'est faux. La preuve ! Il n'y a aucun texte là-dessus. Ceux qui disent cela veulent nous tromper ».
Le président du Conseil général a aussi profité de cette réunion pour revenir sur le dossier de la RN 88. On sait que le dernier comité interministériel a confirmé sa vocation de Glat (grande liaison d'aménagement du territoire). La 88 devrait donc bien être aménagée sur dix ans, auxquels il faut ajouter cinq ans pour le contournement de Rodez.
Jean Puech explique volontiers que la bataille du financement a été rude, le ministre des Finances, Francis Mer, souhaitant récupérer les trois sociétés autoroutières pour les vendre, alors que le ministre de l'équipement, appuyé par Jean Puech en tant que président de l'Assemblée des départements, voulait se servir des bénéfices que dégagent ces sociétés afin de réaliser certains axes. Dont la 88. C'est cette tendance là qui a prévalu, lors d'un ultime arbitrage de Jean-Pierre Raffarin, mercredi soir. Une victoire pour l'Aveyron, d'autant que la partie aveyronnaise de la 88 est la seule à bénéficier d'une déclaration d'utilité publique. A l'exception de Baraqueville, pour laquelle le contournement devra être très vite étudié.
Midi Libre
Le 20 décembre 2003
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Le Haut-Rouergue officialisé |
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Le contrat de développement du Pays a été signé hier avec le Département.
C'est officiel. Le Pays du Haut Rouergue a été reconnu, hier, en tant que tel lors de l'assemblée générale à Entraygues-sur-Truyère, au terme de laquelle le contrat particulier de développement territorial a été signé avec le Département. Onze cantons et 62 communes sont ainsi regroupés en une seule structure de développement, après plusieurs années de travail pour cette reconnaissance.
Une étape importante pour l'association de préfiguration du pays du Haut-Rouergue, présidée par Jean-Claude Luche, alors que ni l'Etat, ni la Région ne reconnaissent encore les éléments de cohésion de ce territoire.
L'Association a été créée en mai 20001, dans l'intention de fédérer les acteurs du territoire autour d'un projet commun de développement durable pour les dix années à venir.
« C'est en faisant preuve d'une forte ambition, de beaucoup d'initiative et de créativité que nous réussirons » a affirmé le vice-président du Département lors de l'assemblée. Valoriser les richesses patrimoniales, promouvoir l'identité et maintenir les hommes et les activités sur le territoire, tels sont les principaux enjeux de ce projet d'envergure.
Lequel a remporté l'unanimité auprès des communes et bénéficie désormais des crédits européens via le programme Leader +. Au titre de l'année 2003, le contrat propose au Conseil général 44 projets, pour un coût total de 8,8 millions d'euros environ, assorti d'une participation financière du département de près d'1,5 million. « On voudrait nous marginaliser, on n'a pas réussi. La preuve, nous avons eu les crédits européens , a lancé Jean Puech, présidents du Conseil général. Cela a été long, mais nous faisons aujourd'hui la démonstration de cette cohérence. »
Développement rural. La réflexion des élus et des acteurs socioprofessionnels est issue, rappelons-le, de la procédure des bassins d'activités, initiée en 1991 dans le cadre de la politique territoriale de Conseil général. L'occasion de soutenir une culture de projets dans divers domaines : habitat, cadre de vie, équipements, activités économiques et touristiques. La dynamique engagée a soutenu l'émergence de projets structurants - la Maison de l'Aubrac et le Festival de la randonné pleine nature notamment - et la mise en oeuvre de politiques territoriales, tels que le programme d'aménagement de la vallée du Lot.
Centre Presse
Le 20 décembre 2003
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